L’épaule douloureuse est un motif de consultation fréquent en ostéopathie. On retrouve le plus souvent des problèmes de type ostéo-articulaires et tendineux.
Liste non exhaustive des pathologies de l’épaule ci-après. Des articles supplémentaires sur les affections de l’épaule sont disponibles dans le menu Autre – Epaule – (sous élément de votre pathologie)
- Arthrose de l’épaule : Le diagnostic se pose par radiographie. L’arthrose est une pathologie de dégénérescence articulaire, qui provoque des douleurs de type mécaniques principalement (douleurs lors des mouvements de l’épaule), le patient se plaint de raideur et de réduction de mobilité.
- Capsulite rétractile : Appelée également « épaule gelée », le phénomène de rétraction de la capsule articulaire cause le problème. Elle est reconnaissable par une nette réduction de mobilité passive de l’épaule (passive = lorsque le thérapeute vous mobilise sans effort de votre part). Il existe plusieurs étiologies (causes) de cette pathologie. L’ostéopathie accompagne les patients souffrant de capsulite rétractile dans le but de diminuer les douleurs, et surtout de gagner en mobilité articulaire.
- Conflit sous-acromial : Le frottement de l’acromion sur les tendons de la coiffe provoque alors une inflammation douloureuse de la bourse qui les entoure (conflit sous acromial). L’élévation latérale du bras, la rotation interne (passer une veste est fastidieux), se coiffer etc. sont les impotences fonctionnelles les plus fréquentes. Ces réductions de mobilité sont les plus courantes et affectent le quotidien de nombreux patients dans ce type de pathologies.
- Luxation et instabilité de l’épaule : C’est une pathologie touchant surtout l’adulte jeune. Les luxations se produisent généralement dans un contexte traumatique. Il existe néanmoins des présentations sans aucun traumatisme. Le patient dit seulement avoir par des douleurs sans réel épisode de luxation : on parle alors d’épaule douloureuse instable
- Pathologie de la coiffe des rotateurs : connue plus communément sous le terme tendinite de l’épaule. La coiffe des rotateurs est constituée d’un ensemble de petits muscles qui stabilisent et mobilisent l’épaule
Quelques séances suffisent à nettement diminué la douleur, et nettement améliorer les amplitudes de mobilité articulaire.
Le patient retrouve une aisance dans les gestes du quotidien, des douleurs nocturnes souvent handicapantes qui disparaissent, une meilleure qualité de sommeil et de vie.
En cas de lésion trop importante (rupture de la coiffe), des traitements a base d’anti-inflammatoire et d’infiltration radio-guidée sont envisagé.
L’intervention chirurgicale est le choix ultime en cas d’échec thérapeutique. La chirurgie de l’épaule à ce jour est certes radical mais s’avère efficace si toutes les autres options thérapeutiques ont échoué.
= qui ne viennent pas de l’épaule mais qui provoquent des douleurs d’épaule :
- Organique (cœur-poumon)
- Rachidienne (rachis cervical)
- Pathologies dégénératives
- Autres : Décompensation traumatique post-chirurgicale, ou émotionnelle.
En savoir plus :
- Douleurs d’origine cardiaque : provoque une douleur à l’épaule gauche en cas de facteurs de risques cardio-vasculaire. Au moindre doute, la réalisation d’un électrocardiogramme s’impose.
- Douleurs musculaires : venant d’une pseudopolyarthrite rhizomélique (douleurs au niveau des racines des membres – épaule et racine du membre inférieur pouvant aussi affecter les cervicales) ou d’une dermato-polymyosite (inflammation et dégénérescences des fibres musculaires) sont généralement bilatérales.
- Douleurs neurologiques : Névralgie cervico-brachiale (voir article complet au lien cliquable) et syndrome de Parsonage et Turner. Ce dernier syndrome est une inflammation des nerfs relatifs à la zone anatomique innervant l’épaule, apparaissant souvent après un traumatisme, une vaccination ou une infection.
- Algoneurodystrophie : cette pathologie est diagnostiquée la plupart du temps avec beaucoup de retard clinique ; en effet, c’est une affection qui apparaît bien souvent à la suite d’un traumatisme (physique ou émotionnel intense), conduisant à des douleurs inflammatoires dans un premier temps (phase chaude ou première phase), puis à un enraidissement important (phase froide ou deuxième phase). Le diagnostic est effectué médicalement, et la prise en charge en thérapie manuelle s’avère très efficace.
- Calcifications : il arrive que l’os se calcifie, ce diagnostic est visible en imagerie médicale (radiographie). L’épaule douloureuse est limitée dans sa mobilité et présente des douleurs ponctiformes (à type de pointe précise) sur la région calcifiée (généralement la partie externe de l’épaule) formant parfois un relief sous cutané visible à l’examen. Le traitement est chirurgical dans la plupart des cas (après décision médicale).
Exceptées les causes cardiaque et calcifiante, lorsque le diagnostic médical est posé, par le médecin, le rhumatologue, le médecin du sport, le chirurgien orthopédique, et les examens complémentaires d’imagerie, l’ostéopathe peut intervenir pour soulager les douleurs d’épaule et les supprimer (en complément du traitement médical).